Cotonou le 9 octobre 2025 – Palais des Congrès Les Journées Nationales de l’Inclusion Financière (JNIF 2025), organisées par le Secrétariat Permanent de la Stratégie Nationale d’Inclusion Financière (SP-SNIF), se tiennent les 9 et 10 octobre 2025 au Palais des Congrès de Cotonou sous le thème :« L’inclusion financière : un levier pour l’autonomie collective ». Ces journées visent à rassembler les principaux acteurs de l’écosystème financier béninois afin de dresser un bilan des actions menées, de partager les expériences et d’identifier de nouvelles pistes pour renforcer l’accès équitable aux services financiers. Au cours du premier panel, consacré à la mise en œuvre de la Stratégie Nationale d’Inclusion Financière, l’Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD) a partagé ses efforts et contributions à travers l’intervention de M. Raphaël KOUDJOU, Conseiller du Directeur Général de l’Agence, paneliste et porte-voix de la structure de supervision. Dans son allocution, M. KOUDJOU a insisté sur le rôle clé de l’ANSSFD dans : La fiabilisation des données du secteur, essentielles pour le suivi et l’évaluation des politiques d’inclusion financière ; L’accompagnement des institutions de microfinance (IMF) dans la recherche de solutions mutualisées pour une meilleure efficacité opérationnelle ; L’interaction permanente entre l’Agence, les Partenaires Techniques et Financiers (PTF), les IMF et l’APSFD, afin d’assurer une mise en conformité progressive au nouveau cadre réglementaire du secteur.
Préparation des IMF aux exigences de la loi n°2025-14 du 02 Juillet 2025
Cotonou, le 29 septembre 2025 La Direction générale de l’ANSSFD a réuni ce lundi, à la salle de conférence de l’APSFD, les dirigeants des institutions de microfinance (IMF) pour un atelier de sensibilisation. L’objectif : accompagner les acteurs dans l’application de la nouvelle loi n° 2025-14 du 2 juillet 2025. Adoptée pour moderniser le cadre réglementaire et renforcer la transparence, la loi impose notamment de nouvelles exigences en gouvernance, capital social, normes comptables et protection des clients. Les IMF disposent de 12 mois pour se conformer, sous peine de perdre leur agrément. Trois mois après son entrée en vigueur, le premier bilan reste contrasté. Si les acteurs saluent la réforme , ils pointent plusieurs difficultés : manque d’appui technique et juridique, besoin d’un système de gestion mutualisé, refinancement à long terme, fiscalité adaptée et encadrement des garanties. Face à ces défis, les autorités promettent un accompagnement progressif. La réussite de la réforme dépendra, selon les experts, d’un dialogue continu et de solutions pratiques pour éviter de fragiliser les IMF de petite taille. Ces médias en parlent